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Metula News Agency

La Metula News Agency, souvent identifiée par l'acronyme Ména, ou Mena[1], est une petite agence de presse israélienne francophone[2],[3],[4], quoique cette qualification soit contestée par d'autres sources[5],[6],[7],[8]. Elle a été créée par Stéphane Juffa en mai 2001[6]. La rédaction est située dans le village israélien de Metula — qui lui donne son nom — à la frontière libanaise.

Sommaire

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  • 1 Fonctionnement
  • 2 Controverses
  • 3 Annexes
    • 3.1 Notes et références
    • 3.2 Articles connexes

Fonctionnement

La Ména publie des articles en français[9]. La société Metula News Agency S.A. est enregistrée aux îles Vierges britanniques[6]. Les assemblées générales sont tenues à Metula en Israël[10], où est également située la rédaction[11].

La Ména affirme employer des journalistes français, un journaliste égyptien et un analyste américain ainsi que des correspondants dans divers pays et territoires arabes (Liban, Jordanie et Palestine). Son rédacteur en chef est le journaliste et commentateur Stéphane Juffa. Elle compte parmi ses collaborateurs l'essayiste et universitaire Guy Millière. Luc Rosenzweig (ancien journaliste de Libération et ancien rédacteur en chef du Monde) en fut un collaborateur[12].

Cette agence, qui couvre essentiellement les événements du Proche-Orient et du Moyen-Orient, s'est fait connaître à propos de l'affaire Mohammed al-Durah, dont elle a fourni une part des matériaux et points de vue utilisés contre le reportage de France 2. Elle a également abordé, entre autres, la guerre du Liban de l'été 2006.

Controverses

La Metula News Agency, à la suite de la publication des conclusions de son enquête sur l’affaire Mohammed al-Durah, faisant l'objet de plus d'une centaine d'articles et éditoriaux de sa part, est au centre d'une controverse qui l'oppose au journaliste franco-israélien Charles Enderlin et à la chaîne de télévision du service public France 2. Selon la Ména, cette affaire procède d'une mise en scène et les thèses de l'agence sont reproduites dans un livre de Gérard Huber, à l'époque son correspondant à Paris, intitulé « Contre expertise d'une mise en scène ».

Selon H. Deguine de la revue Médias[6], la Ména s'est fait connaître à propos de l'affaire Mohammed al-Durah, affaire qui aurait "assuré le véritable lancement de l'agence". Les articles de la Ména sont considérés comme une « campagne de diffamation » par Bénédicte Amblard, avocate de Charles Enderlin[13].

Pour Dominique Vidal, journaliste au Monde diplomatique, la Ména « excelle dans la dénonciation de journalistes[14] ». Il mentionne, en plus des attaques contre Charles Enderlin, des attaques de la Ména contre Alexandra Schwartzbrod du journal Libération. [15]. Dans le même ordre d'idées, Daniel Psenny, journaliste du quotidien Le Monde, estime, dans un article paru en novembre 2004, que la Ména est un site militant et précise que celle-ci, plusieurs années auparavant, aurait qualifié l'AFP d’« Agence France Palestine[16] ».

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